Une avancée technologique

De nos jours, le progrès technique et technologique est présent partout sous toutes les formes. Ces dernières années, les vélos électriques ont fait leur apparition sur le marché des cycles français. De plus, avec le contexte sanitaire et environnemental, le vélo électrique est une bonne alternative à la voiture et aux transports en commun. 

La réglementation

En Europe, la loi à déterminé 3 différents critères afin qu’un vélo électrique soit autorisé, commercialisé et utilisé dans la rue : 

  • L’assistance électrique ne peut s’activer que quand l’utilisateur du vélo pédale, puis s’arrete dès que le cycliste ne pédale plus.
  • Puis, le système électrique s’arrête au-delà de 25 km/h, cependant vous avez toujours la possibilité de continuer à pédaler vous-même.  
  • Enfin, la puissance du moteur est restreinte à 250 watts. 

De plus, tout comme les vélos classiques, les vélos électriques doivent être marqués avec une des solutions d’identification des cycles disponible sur le marché. Ces nouveaux vélos sont encore plus susceptibles d’être volés au vu de leur valeur marchande, c’est pour cela qu’il doivent eux aussi passer par la case du marquage obligatoire.

Vélos à assistance électrique : comment ça marche ?

Un vélo électrique fonctionne grâce à deux choses, la première étant l’énergie du cycliste qui pédale et l’autre l’énergie d’un moteur électrique. Ce dernier se compose de 5 éléments distincts : le moteur, le capteur de pédalage, la console, la batterie et enfin le contrôleur.

La batterie peut être rechargée n’importe où avec une prise classique sachant que la plupart des vélos électriques disposent d’une autonomie allant de 20 à 200 km. Le temps moyen pour recharger ce type de batterie est entre 3 et 6 heures. 

Comme nous l’avons dit précédemment, le moteur d’un vélo de ce type consomme jusqu’à 250 watts et se coupe quand la vitesse dépasse 25 km/h, et peut être placé à différents endroits : dans la roue avant, la roue arrière ou bien le pédalier. 

La console de commande est fixe ou amovible, elle possède une gestion de l’assistance de 3 à 15 niveaux, elle est digitale ou à LED et indique le niveau de charge de la batterie. 

Le capteur de pédalage, le plus souvent situé au niveau du pédalier, sert à la mise en route du moteur au pédalage. 

Enfin, le contrôleur lui, est celui dit dirige l’assistance électrique, il permet à la batterie de s’activer, donnant ainsi la source d’énergie nécessaire au moteur pour avancer.  Le contrôleur analyse les informations envoyées par le capteur de pédalage afin d’arrêter ou de mettre en marche le moteur. 

Y-a-t-il une vraie différence avec un vélo classique et un vélo à assistance électrique ? 

En réalité, au niveau du fonctionnement, il y a peu de différences avec un vélo traditionnel, il faut dans les deux cas pédaler et passer les vitesses de la même manière. L’assistance électrique des nouveaux vélos vient seulement aider l’utilisateur à avancer lorsqu’il rencontre un côté, ou des conditions météorologiques particulières (pluie, fort vent). Bien évidemment l’assistance électrique peut être désactivée si le cycliste le souhaite, c’est d’ailleurs pour cela qu’il est recommandé de choisir son vélo électrique en l’ayant utilisé sans l’assistance pour voir si il nous convient, de plus personne n’est jamais à l’abri d’une éventuelle panne de batterie, il faut donc être à l’aise avec son cycle dans tous les cas de figure. 

Le coût des vélos électriques

Un vélo à assistance électrique à un prix moyen qui se situe entre 1500€ et 2000€, mais sachez qu’il existe des aides pour les personnes voulant utiliser ce moyen de transport.

Pour ce qui est des vélos complètement électriques, le prix est naturellement plus élevé. Il existe plusieurs gammes de vélos électriques allant de moins de 1000€ à environ 7000€, ce qui permet à tout le monde de pouvoir trouver le vélo qui correspond le mieux à ses besoins et à son budget. 

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